Aethina tumida – Petit coléoptère des ruches

Aethina tumida est une espèce de petit coléoptère qui parasite les ruches. Ce nuisible pond ses œufs dans les fissures d’une ruche, puis les larves se nourrissent des larves d’abeilles et du miel. Il continue sa métamorphose en dehors de la ruche, dans le sol, à environ 5 cm de profondeur, où il se transforme en nymphe avant de recommencer le cycle de ponte dans les ruches.

Propagation et prévention

L’adulte peut parcourir jusqu’à 5 km sans difficulté, contaminant ainsi très rapidement d’autres ruchers du secteur. Pour le moment, une veille a été mise en place, intégrée dans la thématique ‘Abeilles’ de la Plateforme ESA.

Le risque d’introduction demeure bien réel. Les mouvements d’abeilles (colonies, essaims, reines…) représentent le risque principal. Nous vous rappelons que les échanges d’abeilles sont interdits depuis/vers la zone de 100 km autour des foyers identifiés en Italie (Cf. Carte). De plus, tous les échanges/déplacements intracommunautaires d’abeilles doivent être accompagnés d’un certificat sanitaire. Cette certification doit être faite dans le pays d’origine, à l’initiative de l’apiculteur qui initie le mouvement. Elle atteste de l’absence de maladie réglementée et de la bonne santé des abeilles transportées. Le certificat sanitaire doit être fourni au destinataire final.

Vous importez des abeilles depuis l’UE : Demandez le certificat sanitaire officiel qui doit obligatoirement les accompagner. Il garantit l’origine et l’absence de « petit coléoptère ». En l’absence de ce document, n’achetez pas ces abeilles.
Vous exportez des abeilles vers l’UE ou vous transhumez hors de France : Adressez-vous à la DDCSPP pour connaître la marche à suivre pour obtenir votre certificat sanitaire.

Solutions et pièges

Il existe des solutions pour ralentir la progression de ce parasite. Voici une vidéo démontrant des pièges :

Importance de la déclaration de rucher

Nous rappelons également qu’il est important de réaliser une déclaration de son rucher (article ici) afin que les organismes sanitaires puissent prendre les mesures nécessaires lors d’un risque aussi grand.

Vidéos complémentaires

Plusieurs vidéos sont disponibles sur le phénomène :

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