🚚 Livraison gratuite pour toute commande supérieure à 50€ 🚚

Nos miels sont récolter dans le Jura, ils capturent l’essence de notre terroir, riche en floraison variée et en saveurs distinctes. Chaque pot de miel reflète notre engagement envers la qualité et la préservation de notre environnement naturel.

Apivar

Comment agit ce médicament ?

La substance active est l’amitraz. Grâce à son activité neurotoxique, il induit une paralysie des varroas qui entraîne leur chute et leur mortalité. Il est contenu dans des lanières en matière plastique, qui, une fois en place dans la ruche, vont le libérer pendant toute la durée du traitement.

Quelle est la réglementation ?

L’Apivar® ne peut être prescrit que sur ordonnance par un vétérinaire dans la mesure où sa substance active, l’amitraz, est inscrite sur la liste II des substances vénéneuses du Code de la Santé Publique.
Certaines OSAD organisent la collecte et l’élimination réglementaire des déchets de traitement des ruches : les lanières usagées ainsi que leur sachet doivent être emballés de manière à empêcher tout contact avec la peau et à réduire au maximum leur volume. En l’absence de ce service, les apiculteurs doivent les éliminer par tout circuit légal aboutissant à une incinération réalisée selon un mode approprié.

Comment se le procurer ?

  • Auprès de son OSAD (à condition d’adhérer au PSE2) sur prescription du vétérinaire-conseil.
  • Chez un vétérinaire ou en pharmacie (sur ordonnance d’un vétérinaire).

Précautions ?

Porter des gants pour manipuler les lanières neuves et usagées.

Comment bien l’appliquer ?

En général, un seul traitement est effectué par an, à la fin de l’été, le plus tôt possible après la dernière miellée. Mais en cas d’infestation importante au printemps (et seulement dans ce cas), un traitement (d’une durée prescrite par un vétérinaire) peut être effectué avant la première miellée.

  • Traiter en absence de hausses.
  • Appliquer 2 lanières par ruche (1 seule pour une ruchette) espacées d’au moins 1 cadre, au cœur de la grappe et du couvain : il faut que les abeilles passent en nombre dessus pour bien se charger en matière active.
  • Il est conseillé de les suspendre à l’aide d’un clou ou d’un fil de fer passé dans l’orifice prévu à cet effet, ainsi l’intégralité de chaque lanière est en contact avec les abeilles et elles ne risquent pas de tomber sur le fond.
  • Contrôler au bout de 4 à 6 semaines : si la grappe s’est déplacée ou si les abeilles ont creusé le rayon pour éviter les lanières, il faut les repositionner. Il peut parfois être nécessaire de gratter la propolis si elles en sont couvertes.
  • Le fabricant indique une durée d’application de 6 semaines minimum mais il est avéré que les lanières doivent rester en place 10 à 12 semaines pour une efficacité optimale.
  • Il est indispensable de retirer les lanières après ce délai de 10 à 12 semaines, afin de limiter le risque d’apparition de souches de varroas résistants et de ne pas augmenter la teneur en résidus d’amitraz dans la ruche.

1 – AMM : Autorisation de Mise sur le Marché
2 – Programme Sanitaire d’Elevage. Une liste de médicaments destinés aux traitements des colonies contre le varroa est inscrite dans le PSE.

Quelle est son efficacité ? 

Les mesures effectuées lors des tests coordonnés par la FNOSAD ces dernières années montrent que l’efficacité de ce médicament est assez variable. Ces données indiquent que dans certains cas ce seul traitement est suffisant, mais il est prudent d’effectuer un dépistage des chutes naturelles au moins
une semaine après le retrait des lanières et, si les chutes sont trop importantes (+ de 1 varroa/jour
en automne), de réaliser un traitement hivernal à l’acide oxalique par dégouttement http://www.apiservices.com/fnosad/#fiches_pratiques.

A ne pas faire : 

  • Sous doser ou réutiliser des lanières usagées : en ne respectant pas les doses prescrites, on risque de favoriser l’apparition de populations résistantes chez les parasites.
  • Appliquer les lanières sur le dessus, sur le fond ou en rive : le traitement ne sera pas efficace
  • Surdoser : le surdosage peut entraîner un dépassement de la LMR3 dans le miel. Il n’est pas sans danger pour la santé des abeilles et risque aussi de favoriser l’apparition de résistances.
  • Abandonner les lanières usagées au rucher : même après la fin du traitement, il reste un peu de matière active qu’il est dangereux de laisser dans l’environnement et à la portée des animaux et des enfants (sans compter la pollution visuelle !).

Source : ICKO apiculture

D’autres articles à lire